Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/259

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Le cachet de sûreté prouvant que la lettre venait d’être seulement ouverte pour la première fois, M. de Morsenne se dit :

— D’après ce que je sais maintenant de ce drôle, sa venue est peut-être providentielle ; ce ne sera jamais là pour moi un rival dangereux auprès de la petite Fauveau.

Et après une nouvelle réflexion, le prince ajouta mentalement :

— Mon, ce ne sera pas là un rival, ce sera peut-être même… tout le contraire.

Et M. de Morsenne, passant à un autre ordre d’idées, lut attentivement une longue note dont la lettre de son ami l’ambassadeur était accompagnée.