Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/308

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sensibilité de mademoiselle Duval devinerait peut-être un jour… et alors pour elle… jugez quel avenir !

— Ce serait désolant, mon ami, et puis enfin M. de Saint-Géran, quoique jeune encore, et doué des meilleures qualités, ne plairait peut-être pas à mademoiselle Duval, car il est loin, je l’avoue, de réunir les avantages extérieurs de M. Ducormier, et si nous pouvions avoir des garanties sérieuses de son complet retour au bien, je dirais comme vous, il n’y a pas à hésiter à le proposer à la mère de cette chère enfant.

— Eh ! mon Dieu oui, ma chère Héloïse, et sans les alarmes que me cause l’état de santé de madame Duval, je ne serais pas si