Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/123

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semblait pas partager, ce soir-là, l’exaspération générale contre l’ex-marquise. Sa physionomie était pensive, presque triste, et elle répondit froidement au furieux qui venait de l’interpeller :

— Tout ceci, Monsieur, se passe chez ma mère et non pas chez moi ; c’est à elle de prendre une décision.

Madame de Morsenne entendant ces paroles de sa fille, et très surprise de sa tiédeur, lui dit :

— En vérité, ma chère, je ne vous comprends pas. Qu’importe que cette énormité se passe chez vous ou chez moi ? Ne sommes-nous pas solidaires du déshonneur de notre maison ? N’est-ce pas vous qui, la pre-