Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/182

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me reconnaisse d’une pareille faveur ; car je vous le répète, madame, mon cœur est mort pour l’amour. En un mot, vous voulez m’éloigner, non dans la prévision d’un danger prochain, mais dans la vague appréhension d’un danger possible et lointain… Mais, tenez, madame, à cette heure, je le reconnais après ces paroles d’une téméraire franchise, il est impossible que je reste plus longtemps dans cette maison. Puisse ce sacrifice, madame, me faire pardonner la sincérité que vous avez exigée de moi !

— Diane, ma chère, où êtes-vous ? — dit tout à coup une voix grêle et glapissante en s’approchant du labyrinthe.

— C’est M. de Beaupertuis, — reprit la jeune femme.