Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/21

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la jeune femme, tandis que Jérôme reprenait gaîment :

— Autre erreur, ma chère madame Fauveau. Erreur très-concevable, du reste ; car les personnages que vous voyez-là étaient quelquefois, à regret, obligés de paraître ainsi affublés sur un théâtre où l’on joue d’assez pauvres comédies. Ce théâtre s’appelle la cour.

— Et là souvent on accepte un rôle qui contrarie la modestie et la simplicité de nos goûts. — ajouta Héloïse. — Ma mère était du nombre de ces personnes qui se plaisent peu à la cour.

— La cour ?… un rôle ?… — répéta Maria en faisant de vains efforts pour comprendre.