Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/98

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de très-grands seigneurs beaucoup trop connus par leur nullité, mais qui trouvaient bienséant d’avoir, par droit de naissance, un fauteuil à l’Académie, ainsi que l’avait eu M. le duc de Richelieu, ce correct et illustre écrivain que chacun sait.

Quelque paysan du Danube, quelque Huron, osait-il respectueusement s’informer, dans sa candide ignorance, de ce qu’avaient écrit M. le marquis ou M. le duc, pour être un des quarante immortels, l’on répondait aigrement au Huron : « Que d’abord M. le marquis ou M. le duc causaient le plus agréablement du monde, inappréciable qualité dans un temps où l’esprit de la conversation devenait de plus en plus rare, sans compter que M. le marquis ou M. le