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vant les vœux sacrés de ma mère, qui, à ses derniers moments, vous a dit : « Jurez-moi d’être l’époux de Clémence, et je mourrai tranquille sur son sort ? »
Ah ! vous aviez raison, mon ami ; oui, notre mariage, notre saint et vrai mariage, date de ce moment solennel où la main déjà froide de ma mère a joint votre main à la mienne, en nous disant d’une voix expirante : — « Soyez unis ; je vous bénis, mes enfants. »
Oui, oui, vous aviez raison, mon Anatole. Dès lors, je vous appartenais ; et maintenant, pour notre union, si pieusement contractée, qu’est-ce que la consécration humaine ? une formalité indispensable aux