Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/297

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les bals de barrières et de guinguette.

— Oui, mais quel rapport cela a-t-il avec madame de Beaupertuis ?

— Cela a beaucoup de rapports, et tu vas le voir. Au commencement de l’automne passé, à peu près à cette époque, Moraincourt se trouvait à Belleville dans je ne sais quel bal borgne fréquenté par des grisettes, des commis-marchands, et autre jeunesse très peu dorée. Moraincourt, appuyé à un arbre, regardait danser, et remarquait particulièrement une grande jeune femme dont il n’avait pas encore vu la figure, mais dont la taille de nymphe, souple comme un jonc, émerillonnait d’autant plus vivement notre Moraincourt, que la séduisante créature ac-