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Fauveau s’éveille en sursaut, s’excuse auprès de M. le duc d’avoir cédé au sommeil et ainsi manqué l’heure à laquelle elle doit présenter à madame la duchesse la potion accoutumée. Maria Fauveau se dispose à offrir ce breuvage à sa maîtresse toujours assoupie.
« — Attendez un moment, lui dit M. le duc en parvenant à dissimuler l’horreur qu’il éprouve. — Presque aussitôt le valet de chambre selon les ordres qu’il a reçus de son maître, frappe, entr’ouvre la porte, et dit à M. le duc que la personne qu’il a demandée est là. Madame la duchesse se trouvait toujours plongée dans un profond assoupissement. M. le duc fait entrer M. le commissaire de police et lui dit, afin de ne