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çons ! la faire mourir ainsi à petit feu, sous ses yeux, et assister froidement à son agonie de chaque jour !
LE PRINCE ROYAL.
Non, il n’y a pas de supplice assez cruel pour une atrocité pareille.
LA DUCHESSE DE SPINOLA.
Mais quel a pu être le motif de la vengeance de cette horrible femme ? Y concevez-vous quelque chose, Monseigneur ?
LE PRINCE ROYAL.
En effet, là est le mystère, madame la duchesse ; le crime est évident, mais jusqu’à présent la cause est cachée… (À Ducormier.) Si je ne craignais, mon cher comte, d’aviver votre chagrin, je vous demanderais à vous,