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« L’accusée. — Je n’ai rien à répondre là-dessus.
« M. le président. — Votre embarras prouve que vous ne dites pas la vérité.
« L’accusée, — Je ne sais pas mentir.
« M. le président. — Vous avouez donc que les soudaines habitudes d’ivrognerie de votre mari ont une cause, et que cette cause vous la connaissez ?
« L’accusée. — Oui.
« M. le président. — Eh bien ! dites-là.
« L’accusée. — Non, pas à présent… peut-être plus tard… selon mon idée. En attendant, je saurai me taire.
« M. le président. — Taire à la justice la vé-