Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/110

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si belle, si charmante ! mourir ainsi, oh ! c’est affreux !

LE DUC.

Je n’oublierai de ma vie, monsieur le chevalier, le service que vous nous avez rendu en conduisant le corps de ma pauvre et adorée femme à Nonancourt. Moi, je n’aurais jamais eu ce courage-là, je serais mort de douleur en route.

LE CHEVALIER, avec un désespoir contenu.

On ne meurt pas de douleur, Monsieur ; la preuve, c’est que je suis de retour de ce pénible voyage.

LA PRINCESSE.

Ah ! monsieur de Saint-Merry ! des amis comme vous sont seuls capables d’un dévoûment pareil.