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LA PRINCESSE, levant les mains au ciel.

Ah ! Dieu est juste, ma pauvre fille sera vengée !

LE DUC.

(Il est resté jusqu’alors assis et sa tête cachée entre ses mains. Soudain il se lève et redresse la tête ; ses traits décomposés, ont une expression hideuse de méchanceté désespérée. Un rictus sardonique laisse voir ses dents jaunes ; il éclate d’un rire féroce aux dernières paroles de la princesse.)

Ah ! ah ! ah ! l’entendez-vous cette chère belle-mère ? sa fille sera vengée ! Ah ! ah ! ah ! vengée, parce que, avec votre aide, tout m’accable, tout me confond ; parce qu’on me coupera le cou, comme on l’a déjà coupé à cette fille de chambre, n’est-ce pas