Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/145

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sottement aider à me convaincre du crime, elle qui devrait me défendre à outrance, pour notre honneur à tous. Soit, ce sera d’un bel effet, ce scandale, mais vous l’aurez voulu !… Sur ce, monsieur le commissaire, je suis à vos ordres ; le temps seulement de prendre quelques papiers.

LA PRINCESSE, avec angoisse au magistrat.

Monsieur, je vous en supplie, écoutez-moi : ce que vient de dire ce malheureux est un tissu d’horribles calomnies ; il est en démence. Mais si on l’arrête, il est assez scélérat pour répéter ces indignités : le monde est si méchant qu’on le croirait. Jugez monsieur quelle honte pour notre maison, et surtout quel scandale pour la morale publique ! Aussi, monsieur, je vous en conjure, au