Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/260

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Hélas ! la mort de son enfant pèse et pèsera toujours sur ce pauvre cœur autrefois si torturé.

— Le colonel devine les secrètes pensées de sa fille, car il est toujours sujet à ses accès de mélancolie profonde.

— Espérons tout du temps, mon ami ; peu de chagrins résistent à sa lente mais irrésistible action.

Une vieille servante apportant les journaux de Paris et les lettres venus au village par le facteur rural, interrompit l’entretien de Bonaquet et de sa femme.

— Madame, — dit la servante à Héloïse,