Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/273

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Yankee répond : — My dear, marchez droit devant vous, jusqu’à une table ; vous y trouverez un long couteau baleinier et une paire de pistolet à deux coups ; vous vous armerez, je le suis déjà ; or, nous allons nous chercher, et nous battre dans les ténèbres jusqu’à la mort. Vous m’avez servi un plat à la française ; moi je vous sers un ragoût’ à la yankee. N’appelez pas au secours, cela serait inutile ; mon esclave est sûr, et il n’entrera pas ici avant deux heures. Armez-vous donc, sinon tant pis pour vous, moi je frappe !

« Aimant encore mieux se défendre que d’être tué désarmé, Ducormier, rugissant est forcé d’accepter ce duel à l’américaine. Au dire du noir accroupi derrière la porte,