Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/286

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— s’écria Bonaquet en prenant Fauveau par le bras et l’entraînant au jardin vers la voiture. — Est-ce qu’on dit jamais à une jolie femme que la coiffure qu’elle a lui sied moins bien que celle qu’elle portait ? Tiens, tu ne seras jamais… qu’un homme sincère. Allons, mesdames, en route ; toi, monte sur ton siège, fameux automédon, et prends garde de nous verser. Ne t’occupe pas de ces dames, regarde devant toi ; d’ailleurs je monte à tes côtés pour te guider de mes conseils.


Grâce au docteur, Joseph Fauveau, montant sur le siège du char à bancs, ne s’aperçut pas de la profonde et pénible émotion causée par ses paroles.