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MARIA.
Alors, je vous l’ai dit, monsieur Bonaquet, le cœur m’a manqué pour me venger. Je voyais la duchesse cent fois plus malheureuse que je n’aurais pu la rendre moi-même ; de ce moment, cela ne me servait plus à rien de rester chez elle. Pourtant, avant de la quitter, j’étais décidée à lui dire : « Votre père a causé tous mes chagrins ; je suis entrée chez vous dans l’intention de vous perdre : je le pourrais, car je connais tous vos secrets ; mais, rassurez-vous, je vous vois si malheureuse, que je ne veux que vous plaindre… Voila ma vengeance. »
BONAQUET.
Et c’est à cette généreuse vengeance que