Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/73

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MARIA.

« Tantôt » — a continué la duchesse, — « j’étais à ma toilette, assise devant ma glace, M. de Beaupertuis, contre son habitude, est entré chez moi, le matin, pour me demander si j’étais toujours décidée à aller le soir au bal. Je lui ai dit que non, ayant changé d’avis à cause du rendez-vous que tu sais, petite (la duchesse m’appelait ainsi). M. de Beaupertuis me répond avec sa douceur et sa soumission accoutumées : — Très bien ! très bien ! ma chère amie. — Seulement, comme il oubliait que dans ma glace je voyais sa figure, cette figure, ordinairement si débonnaire, a pris tout à-coup une expression si hideuse, je dirais presque si féroce.