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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/263

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« Ces mots et cette date indiquent qu’il est d’un puissant intérêt pour chacun d’eux de se trouver à Paris le 13 février 1832, et cela non par représentants ou fondés de pouvoir, mais en personne, qu’ils soient majeurs ou mineurs, mariés ou célibataires.

« Mais d’autres personnes ont un intérêt immense à ce qu’aucun des descendants de cette famille ne se trouve à Paris le 13 février… à l’exception de Gabriel Rennepont, prêtre des missions étrangères.

« Il faut donc qu’à tout prix, Gabriel soit le seul qui assiste à ce rendez-vous donné aux représentants de cette famille il y a un siècle et demi.

« Pour empêcher les six autres personnes d’être ou de se rendre à Paris le jour dit, ou pour y paralyser leur présence, on a déjà beaucoup tenté ; mais il reste beaucoup à tenter pour assurer le bon succès de cette affaire, que l’on regarde comme la plus vitale de l’époque, à cause de ses résultats probables… »

— Cela n’est que trop vrai, dit le maître de Rodin, en l’interrompant et en secouant la tête d’un air pensif ; ajoutez en outre : que les conséquences du succès sont incalculables, et que l’on n’ose prévoir celles de l’insuccès… en un