vivant de ses parents à elle qui étaient restés à Batavia. Or, ceux-ci étant morts à leur tour, leur modeste héritage n’ayant été réclamé ni par Djalma, ni par le roi son père, l’on a la certitude qu’ils ignorent tous deux les graves intérêts qui se rattachent à la possession de la médaille en question qui fait partie de l’héritage de la mère de Djalma. »
Le maître de Rodin l’interrompit et lui dit :
— Lisez maintenant la lettre de Batavia, afin de compléter l’information sur Djalma.
Rodin lut et dit :
— Encore une bonne nouvelle… M. Josué Van Dael, négociant à Batavia (il a fait son éducation dans notre maison de Pondichéry), a appris par son correspondant de Calcutta que le vieux roi indien a été tué dans la dernière bataille qu’il a livrée aux Anglais. Son fils Djalma, dépossédé du trône paternel, a été provisoirement envoyé dans une forteresse de l’Inde comme prisonnier d’État.
— Nous sommes à la fin d’octobre, dit le maître de Rodin. En admettant que le prince Djalma fût mis en liberté et qu’il pût quitter l’Inde maintenant, c’est à peine s’il arriverait à Paris pour le mois de février…
— M. Josué, reprit Rodin, regrette de n’avoir pu prouver son zèle en cette circonstance ; si,