toutes les phases de sa vie… souvent bien coupable…
Au bout de quelques minutes, Rodin se hasarda de dire à son maître en lui montrant la seconde lettre :
— On vient aussi d’apporter celle-ci de la part de M. Duplessis : c’est très-important… et très-pressé…
— Voyez ce que c’est, et répondez… je n’ai pas la tête à moi…
— Cette lettre est confidentielle… dit Rodin en la présentant à son maître… je ne puis l’ouvrir… ainsi que vous le voyez à la marque de l’enveloppe.
À l’aspect de cette marque, les traits du maître de Rodin prirent une indéfinissable expression de crainte et de respect ; d’une main tremblante, il rompit le cachet.
Ce billet contenait ces seuls mots :
Toute affaire cessante… sans perdre une minute… partez… et venez…
M. Duplessis vous remplacera ; il a les ordres.
— Grand Dieu ! s’écria cet homme avec désespoir. Partir sans revoir ma mère… Mais c’est affreux… c’est impossible… C’est la tuer peut-être… oui… ce serait un parricide…
En disant ces mots, ses yeux s’arrêtèrent par