Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/463

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de choses à te dire… et à te demander. Nous ferons route ensemble… je m’en fais une fête.

— C’est impossible… c’est mon supérieur… je dois obéir.

— Ton supérieur ?… Il est habillé en bourgeois…

— Il n’est pas obligé de porter l’habit ecclésiastique…

— Ah bah ! puisqu’il n’est pas en uniforme, et que dans ton état il n’y a pas de salle de police, envoie-le…

— Croyez-moi, je n’hésiterais pas une seule minute s’il était possible de rester.

— J’avais raison de trouver à cet homme-là une mauvaise figure, dit Dagobert entre ses dents.

Puis il ajouta plus bas et avec une impatience chagrine :

— Veux-tu que je lui dise qu’il nous satisferait beaucoup en filant tout seul ?

— Je vous en prie, n’en faites rien, dit Gabriel ; ce serait inutile… je connais mes devoirs ;… ma volonté est celle de mon supérieur. À votre arrivée à Paris, j’irai vous voir, vous, ainsi que ma mère adoptive et mon bon frère Agricol.