Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/582

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cer à l’ouverture de la maison de la rue Saint-François.

« Je crois bien n’avoir fait à mon pauvre ami Bressac qu’un insignifiant sacrifice en ne me trouvant pas à Paris ce jour-là ; mais ce sacrifice eût-il été immense, je m’en applaudirais encore, car mes soins et mon amitié étaient nécessaires à celui que je regarde comme un frère.

« Ainsi, allez à l’ouverture de cette maison, je vous en prie, et soyez assez bon pour m’écrire poste restante, à Nice, le résultat de votre mission de curieux, etc.

« François Hardy. »


— Quoique sa présence ne puisse avoir aucune fâcheuse importance, il serait préférable que le père du maréchal Simon n’assistât pas demain à l’ouverture de cette maison, dit le père d’Aigrigny, mais il n’importe ; M. Hardy est sûrement éloigné : il ne s’agit plus que du jeune Indien… Quant à lui, reprit-il d’un air pensif, on a fait sagement de laisser partir M. Norval, porteur des présents de mademoiselle de Cardoville pour ce prince. Le médecin qui accompagne M. Norval, et qui a été choisi par M. Baleinier, n’inspirera de la sorte aucun soupçon…