Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/621

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

la tête vers la maison, qu’il apercevait de sa fenêtre.

À ce moment, l’aube allait paraître.

La lune venait de se coucher ; le belvédère, ainsi que le toit et les cheminées, se découpaient en noir sur le bleu sombre du firmament étoilé.

Tout à coup Samuel pâlit, se leva brusquement et dit à sa femme d’une voix tremblante, en lui montrant la maison :

— Bethsabée… les sept points de lumière, comme il y a trente ans… Regarde… regarde…

En effet, les sept ouvertures rondes, disposées en forme de croix, autrefois pratiquées dans les plaques de plomb qui recouvraient les croisées du belvédère, étincelèrent en sept points lumineux, comme si quelqu’un fût monté intérieurement au faîte de la maison murée.





XVIII


Doit et avoir.


Pendant quelques instants, Samuel et Bethsabée restèrent immobiles, les yeux attachés