Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 5-6.djvu/281

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rue, courez-y par le jardin ; dites à la supérieure d’obéir à l’ordre que j’ai donné au sujet des deux jeunes filles ; cela est de la dernière importance. »

Le signe particulier que Rodin lui avait fait et la teneur de ce billet prouvèrent au docteur Baleinier, marchant ce jour-là d’étonnements en ébahissements, que le secrétaire du révérend père, loin de trahir, agissait toujours pour la plus grande gloire du Seigneur.

Seulement, tout en obéissant, M. Baleinier cherchait en vain à comprendre le motif de l’inexplicable conduite de Rodin, qui venait de saisir la justice d’une affaire qu’on devait d’abord étouffer et qui pouvait avoir les suites les plus fâcheuses pour le père d’Aigrigny, pour madame de Saint-Dizier et pour lui, Baleinier.

Mais revenons à Rodin resté seul avec mademoiselle de Cardoville.