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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 5-6.djvu/537

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qu’il y avait de chaleureux, de noble et d’élevé dans les pages qu’elle venait de lire, ayant retrempé sa vertu défaillante à cette source vivifiante et pure, Florine, cédant enfin à un de ces bons mouvements qui l’entraînaient parfois, sortit de chez elle, emportant le manuscrit, bien déterminée, si la Mayeux n’était pas de retour, à le remettre où elle l’avait pris, bien résolue aussi de dire à Rodin que, cette seconde fois, ses recherches au sujet du journal avaient été vaines, la Mayeux s’étant sans doute aperçue de la première tentative de soustraction.





XIII


La découverte.


Peu de temps avant que Florine se fût décidée à réparer son indigne abus de confiance, la Mayeux était revenue de la fabrique après avoir accompli jusqu’au bout un douloureux devoir. Ensuite d’un long entretien avec Angèle, frap-