gir ou sourire… ou vous émouvoir ;… vous étiez là, planté comme un homme de fer.
— Je n’ai plus quinze ans ; il faut autre chose pour me faire rire ;… mais, cette nuit… je rirai.
— Je ne sais pas si c’est l’eau-de-vie ;… mais que le diable me berce si vous ne me faites pas peur en disant que vous rirez cette nuit !
En ce disant, le jeune homme se leva en trébuchant ; il commençait à être ivre de nouveau.
On frappa à la porte.
— Entrez.
L’hôte du cabaret parut.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Il y a en bas un jeune homme ; il s’appelle Olivier ; il demande M. Morok.
— C’est moi ; faites monter.
L’hôte sortit.
— C’est un de nos hommes ; mais il est seul, dit Morok, dont la rude figure exprima le désappointement. Seul… cela m’étonne… j’en attendais plusieurs ;… le connaissez-vous ?
— Olivier ?… oui… un blond… il me semble…
— Nous le verrons bien… le voici.
En effet, un jeune homme d’une figure ouverte, hardie et intelligente, entra dans le cabinet.
— Tiens… Couche-tout-Nu ? s’écria-t-il à la vue du convive de Morok.