Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/102

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l’archevêché, et que ce missionnaire hérétique va tout perdre, dit Rodin en se rongeant les ongles jusqu’au sang.




VIII


La confession.


Lorsque Agricol eut quitté la chambre, M. Hardy, s’approchant de Gabriel, lui dit :

— M. l’abbé…

— Non… dites votre frère ; vous m’avez donné ce nom… et j’y tiens, reprit affectueusement le jeune missionnaire en tendant sa main à M. Hardy.

Celui-ci la serra cordialement et reprit :

— Eh bien ! mon frère, vos paroles m’ont ranimé, m’ont rappelé à des devoirs que, dans mon chagrin, j’avais méconnus ; maintenant, puisse la force ne pas me manquer dans la nouvelle épreuve que je vais tenter… car, hélas ! vous ne savez pas tout.