Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/147

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— Une cellule… une tombe… et l’extase avec elle…

La porte de la chambre s’ouvrit, et le père d’Aigrigny entra, portant un manteau sur son bras.

Un domestique le suivait, portant une lumière à la main.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Environ dix minutes après cette scène, une douzaine d’hommes robustes, à figure franche et ouverte, et conduits par Agricol, entraient dans la rue de Vaugirard et se dirigeaient, d’un pas joyeux, vers la porte des révérends pères.

C’était une députation des anciens ouvriers de M. Hardy ; ils venaient le chercher et le remercier de son prochain retour parmi eux.

Agricol marchait à leur tête. Tout à coup il vit de loin une voiture de poste sortir de la maison de retraite ; les chevaux, lancés et vivement fouettés par le postillon, arrivaient au grand trot.

Hasard ou instinct, plus cette voiture s’approchait du groupe dont il faisait partie, plus le cœur d’Agricol se serrait…

Cette impression devint si vive, qu’elle se changea bientôt en une prévision terrible, et au moment où ce coupé, dont tous les stores