Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/561

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À M. C*** P***.



Mon ami, je vous ai dédié ce livre ; vous le dédier, c’était prendre l’engagement d’accomplir une œuvre qui, si le talent lui manquait, fût du moins consciencieuse, sincère, et dont l’influence, quoique bornée, pût être salutaire. Mon but est atteint ; quelques cœurs d’élite comme le vôtre, mon ami, ont mis en pratique la légitime association du travail, du capital et de l’intelligence, et ont déjà accordé à leurs ouvriers une part proportionnelle dans les bénéfices ; d’autres ont jeté les premiers fondements de maisons communes, et l’un des plus grands industriels de Hambourg a bien voulu venir me faire part de ses projets à propos d’un