Page:Sue - Les Mystères du peuple, tome 1.djvu/330

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Teutâtès (page 176).

« Teutâtès est le demi-dieu (ou le saint) qui, aux yeux de nos pères, tenait dans ses mains les destinées particulières de toutes les âmes ; c’est lui qui présidait à la circulation, non-seulement sur la terre, mais dans tous les cercles de l’univers, véritable guide, comme le nomme César, des voies et des voyages. » (Jean Raynaud, art. Druid., Encyclopédie nouv.)

Ogmi, dont la parole enchaîne les hommes (page 17 7).

Un des traits les plus caractéristiques de ce génie conteur, et surtout de ce besoin d’entendre raconter, si particulier aux Gaulois, c’est la semi-divinité d’Ogmi.

« Il est impossible, — dit Jean Raynaud, — que chez les Gaulois, si amoureux de la parole, l’art qui lui correspond ne fût pas mis au premier rang parmi les inventions de l’esprit. Le demi-dieu qui symbolise cette puissance de la parole dont Lucain a décrit les attributs, est figuré sous les apparences de la vieillesse, comme pour marquer qu’au détriment des vertus du corps, il possédait celles de la tradition et de l’expérience ; revêtu de la peau du lion et de la massue d’Hercule, ce n’était point pourtant par la force qu’il s’attachait ses captifs. Liés à des chaînes d’or et d’ambre, qui, partant de leurs oreilles, venaient se réunir à la bouche du dieu, loin de lui résister, ils le suivaient avec empressement, comme ces bêtes farouches autrefois asservies par la lyre d’Orphée. » (Jean Raynaud, art. Druid., Encyclop. nouv.)

Hésus (page 177).

Hésus, comme le Jehovah des Hébreux et le Jupiter des païens, était le dieu suprême de la religion des Gaulois. Le nom de Hésus signifiait je suis celui qui suis.

Le brenn (page 180).

Les historiens romains ont pris la qualification du chef des armées gauloises pour son nom, et de brenn (littéralement chef), ont fait Brennus. (Amédée Thierry, Hist. des Gaules.)

Suivant l’exemple donné par Coll (page 181).

Coll (saint gaulois ; apporta le froment et l’orge en Bretagne, où auparavant il n’y avait que du seigle et de l’avoine. (Jean Raynaud, art. Druid., Encyclopédie nouv.)

Des moutons noirs, ainsi que des porcs (page 181).

« Les Gaulois élèvent d’innombrables bandes de porcs à demi sauvages, conduites dans les forêts et non moins dangereuses à rencontrer que des loups. » (Strabon, liv.  IV.)

Les dogues de guerre (page I8l).

« À la guerre, des dogues dépistaient et poursuivaient l’ennemi ; ces chiens, très-féroces, également bons pour la guerre et pour la chasse des bêtes fauves, se tiraient de la Bretagne et des Ardennes ; ils combattaient pour leurs maîtres autour des chars de guerre. « (Strabon, ibid.)

Appliquer l’étain sur le fer et sur le cuivre (page 181).

« Les Gaulois de Bourges appliquaient l’étain à chaud sur le cuivre avec une telle habileté, que l’on ne pouvait le distinguer de l’argent. Des vases, des mors de chevaux, des harnais, des chars entiers, étaient ainsi ornés. » (Pline, liv. IV, chap. XVII.)

L’une des vierges de l’île de Sên (page 182).

Aujourd’hui l’île de Sein. Il y avait autrefois dans cette île un collège renommé de druidesses ; les unes restaient vierges, d’autres se mariaient et participaient à la vie de famille.

Les Ewagh’s veillent la nuit et le jour (page 184).

Les Ewagh’s faisaient partie de la corporation druidique.