Page:Sue - Les Mystères du peuple, tome 10.djvu/55

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torche ? Les insensés ! En nous appelant jésuites, ils croient nous couvrir d’opprobre… mais ces jésuites leur réservent la censure, un bâillon et du feu… et un jour, ils seront les maîtres de leurs maîtres ! »

Soit, mon révérend, qui vivra verra…


Permettez-moi, chers lecteurs, en terminant cette lettre, de vous recommander la lecture d’un livre qui complétera les données sommaires que je viens de vous exposer sur la réforme au seizième siècle, afin de vous faciliter l’intelligence du récit qui va suivre ; ce livre, d’un style excellent, d’une rare érudition, d’une haute raison, et respirant une foi ardente et patriotique à l’irrésistible progrès de l’humanité, est l’Histoire des Réformateurs au seizième siècle, par Victor Chauffour[1], mon ex-collègue à l’Assemblée nationale, et l’un de mes plus chers compagnons d’exil.

Savoie, Annecy, 29 janvier 1854.


Eugène Süe................................

  1. Paris, Hingray, libraire éditeur, rue des Marais-Saint-Germain, n° 20, 1853.