diane de sauveterre. — Il faut bien que M. l’archevêque étudie les cas réservés…
« — Sermons du révérend père Feu-Ardent, fidèlement recueillis par les crocheteurs de Paris. »
« — Le Parfait C.., par M. de Villequier, revu, corrigé et considérablement augmenté par Mme de Villequier[1]. »
Les filles d’honneur éclatent de rire ; Anna-Bell se dit :
— Hélas ! lorsqu’un chaste amour ne possédait pas mon cœur, je riais de ces honteux propos ainsi que mes compagnes… maintenant, ils me révoltent et me font monter la rougeur au front !
berthe de verceil. — Voici la fin, le bouquet… il s’agit de nous et de notre bonne dame Catherine… À elle les honneurs, comme toujours. (Elle lit.)
» Soit manifeste à tous que les dames de la cour n’ont pas moins de repentance que de péchés, selon les lamentations qui suivent :
» Mon Dieu ! mon cœur, sentant la mort prochaine, appréhende votre ire ! et ma damnation, quand pour régner je considère combien de péchés j’ai commis ! tant de ma personne que de mort violente, à l’endroit des autres et même de mes plus proches, — élevant mes enfants en tous vices, blasphèmes et perfidies ; — mes filles en licence impudique ; — souffrant, autorisant un bourdeau[2] dans ma cour ; — la France m’a fait ce que je suis ; — je la défais tant que je puis, — et avec le bon roi David je dis : — Tibi soli peccavi[3].
diane de sauveterre, riant. — C’est pousser trop loin la fiction… Notre bonne dame Catherine… se repentir !…
clorinde de vaucernay. — Moi, je trouve l’expression de « un bourdeau » impertinente ! L’on eût dit, comme notre cher Rabe-