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une voix du ciel ; aussi dans les récits des vies des saints et dans les lettres où Sidoine Apollinaire raconte la nomination de quelques évêques des Gaules, on voit presque toujours les clameurs populaires l’emporter sur le vœu des prêtres et sur celui de l’aristocratie. » (Sismondi, Histoire des Français, v. I, p. 99, édition 182.)

Espérons qu’au dix-neuvième siècle comme au troisième le droit des peuples s’exercera un jour dans sa souveraineté absolue.

Concilii Laodicensis, canon 13. — Labbei Concilior. gener., t. I, p.’498.— Novella CXXIII, ch. I, authent. collectio 9, tit. 7. — Sulpicus Severus in vica sancti Martini, ch. VII, Script. franc., t. I, p 574. — Sidoine Apollinaire, t. IV, tit. 25 ; I. VII, tit. 5 et 9. — Script. franc., t. 1, p. 794-797.


(H) Après la mort de Marius, Victoria jeta les yeux sur Tétricus (Tétrik) pour gouverner la Gaule ; il fut proclamé chef par l’armée… Victoria mourut subitement. Sa fin rapide et imprévue donna lieu à bien des soupçons, à bien des bruits qui n’épargnèrent pas Tétricus lui-même, impatient, disait-on, de régner sans tutelle. (Treb. Poll. Tillem. Hist. des Emp., III, 268, ap. A. Th.).


(I) Hérodien, Ant. et Get., IV, 87, ap. A. Th.


(J) Imp. Victoria. Elkhel. D. N. VIII, 464. Mionnet, II, 76, ap. A. Th.


(K) Tétricus écrivit à l’empereur Aurélien une lettre dans laquelle il indiquait le mouvement de ses troupes et le mouvement qu’il ferait lui-même avec son fils et ses amis pour se réfugier dans le camp romain. (Am. Thierry, Hist. des Gaul., v. Il, p. 4l9.)


(F) Eutrope, IX, 13, ap. A. Th.


(M) Mais ce qui attirait surtout les regards, c’était les deux Tétricus vêtus de manteaux de pourpre et d’une tunique jaune avec des braies gauloises… Aurélien fit entrer Tétrik dans le sénat, y marqua la place de son fils, et lui fit bâtir un palais sur le mont Cœlius, lui disant en riant qu’il était plus honorable de commander un canton de l’Italie que de régner par-delà les Alpes. (Aurel. Vict. Épit. 35, ap. A. Th.)




LA GARDE DE POIGNARD.


PROLOGUE.
(Les Korrigans.)


(A) M. de la Villemarqué, dans son excellent et curieux ouvrage : Chants populaires de la Bretagne, déjà souvent cité par nous, dit à propos des Dûs ou petits hommes génies :