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CHAPITRE XIV.

LES ADIEUX.



Marie (désormais nous donnerons ce nom à la Goualeuse), grâce aux soins de madame Georges, n’était plus reconnaissable.

Un joli bonnet rond à la paysanne et deux épais bandeaux de cheveux blonds encadraient la figure virginale de la jeune fille. Un ample fichu de mousseline blanche se croisait sur son sein et disparaissait à demi sous la haute bavette carrée d’un petit tablier de taffetas changeant, dont les reflets bleus et roses miroitaient sur le fond sombre d’une robe carmélite qui semblait avoir été faite pour Marie.

Sa physionomie était profondément re-