Fleur-de-Marie que sous le nom de monsieur Rodolphe.
La discrétion de Murph était impénétrable ; autant il mettait de ponctualité à monseigneuriser Rodolphe dans le tête-à-tête, autant devant les étrangers il avait soin de ne jamais l’appeler autrement que monsieur Rodolphe.
— J’oubliais de vous prévenir, ma chère madame Georges — dit Rodolphe en regagnant la maison — que Marie a, je crois, la poitrine faible ; les privations, la misère ont altéré sa santé. Ce matin, au grand jour, j’ai été frappé de sa pâleur, quoique ses joues fussent colorées d’un rose vif ; ses yeux aussi m’ont paru briller d’un éclat un peu fébrile… Il lui faudra de grands soins.
— Comptez sur moi, monsieur Rodolphe. Mais, Dieu merci ! il n’y a rien de grave… À cet âge… à la campagne, au bon air, avec du repos, du bonheur, elle se remettra vite.
— Je le crois… mais il n’importe : je ne me fie pas à vos médecins de campagne… je dirai à Murph d’amener ici un docteur habile… et il indiquera le meilleur régime à suivre. Vous