Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/265

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— Vous n’êtes pas intelligent… Combien y a-t-il de Pierrefitte à Saint-Ouen ?

— Une lieue environ.

— Et de Saint-Ouen à Paris ?

— Autant.

— Eh bien ! si je n’avais trouvé personne à Pierrefitte, c’est-à-dire la maison déserte… il y avait là aussi un bon coup à faire… moins bon qu’à Paris, mais passable… Je revenais à Saint-Ouen rechercher le Chourineur qui m’attendait. Nous retournions à Pierrefitte par un chemin de traverse que je connais ; et…

— Je comprends. Si, au contraire, le coup était pour Paris ?…

— Nous gagnions la barrière de l’Étoile par le chemin de la Révolte, et de là à l’allée des Veuves…

— Il n’y a qu’un pas… c’est tout simple. À Saint-Ouen vous étiez à cheval sur vos deux opérations… cela était fort adroit. Maintenant je m’explique la présence du Chourineur à Saint-Ouen… Nous disons donc que la maison de l’allée des Veuves sera inhabitée jusqu’à après-demain…

— Inhabitée… sauf le portier.