Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/343

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m’en charge, une fois que je l’aurai accroché. » — Le Maître d’école ne disait rien, on ne l’entendait que souffler comme un bœuf ; mais, tonnerre !! quels efforts… M. Murph n’avait pas pu lui arracher son poignard, la poigne de cet homme-là c’est un étau. Enfin, en pesant toujours de tout mon corps sur son bras droit, je lui passe mes deux mains derrière le cou, et je les joins… comme si je voulais l’embrasser… De le crocher comme ça, c’était mon ambition ; alors je dis à M. Murph : — « Dépêchez-vous… je vous attends. Si vous avez quelqu’un de trop… faites ramasser la Chouette derrière la porte du jardin, je l’ai engourdie… » Je reste seul avec le Maître d’école… Il savait ce qui l’attendait.

— Il ne le savait pas !… ni toi non plus, mon brave — dit Rodolphe d’un air sombre, les traits contractés par cette expression dure, presque féroce, dont nous avons parlé.

Le Chourineur étonné dit à Rodolphe :

— Je croyais que le Maître d’école se doutait de ce qui l’attendait ; car, tonnerre ! c’est pas pour me vanter… mais il y a eu un moment où je n’étais pas à la noce… Nous étions