Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/131

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» Maintenant, monseigneur, j’aborderai franchement le sujet de cette lettre, puisque malheureusement une maladie grave me retient à Oldenzaal et m’empêche de me rendre auprès de Votre Altesse Royale.

» Pendant le temps que mon fils a passé à Gerolstein, il a vu presque chaque jour la princesse Amélie… il l’aime éperdûment… mais il lui a toujours caché son amour.

» J’ai cru devoir, monseigneur, vous en instruire. Vous avez daigné accueillir paternellement mon fils et l’engager à revenir au sein de votre famille vivre de cette intimité qui lui était si précieuse… j’aurais indignement manqué à la loyauté en dissimulant à Votre Altesse Royale une circonstance qui doit modifier l’accueil qui était réservé à mon fils.

» Je sais qu’il serait insensé à nous d’oser espérer nous allier plus étroitement encore à la famille de Votre Altesse Royale.