Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/138

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— Oh ! je ne me repentirai jamais de la résolution que je prends… je ne trouverai le repos et l’oubli que dans la solitude d’un cloître, si toutefois mon père, et vous, ma seconde mère, vous me continuez votre affection.

— Les devoirs, les consolations de la vie religieuse pourraient, en effet — dit Rodolphe — sinon guérir, du moins calmer les douleurs de ta pauvre âme abattue et déchirée… Et quoiqu’il s’agisse de la moitié du bonheur de ma vie, il se peut que j’approuve ta résolution… Je sais ce que tu souffres, et je ne dis pas que le renoncement au monde ne doive pas être le terme fatalement logique de ta triste existence…

— Quoi !… vous aussi, Rodolphe ! — s’écria Clémence.

— Permettez-moi, mon amie, d’exprimer toute ma pensée — reprit Rodolphe. Puis, s’adressant à sa fille : — Mais avant de pren-