Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/216

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croirai avoir inspiré, par mes écrits, quelque action généreuse ou quelque pensée charitable, et l’idée mise en pratique par les fondateurs de la Ruche populaire me semble de ce nombre.

Ainsi, les personnes riches qui voudraient s’abonner à ce journal mensuel (6 francs par an, au bureau de la Ruche, rue des Quatre-Fils, no 17, au Marais) seraient chaque mois instruites de quelque infortune respectable qu’il leur serait peut-être doux de soulager ; car, disons-le hautement, il y a généralement en France beaucoup de commisération pour ceux qui souffrent ; mais bien souvent l’occasion manque pour exercer la charité d’une façon profitable au cœur, et, si cela peut se dire, intéressante. Sous ce rapport, la Ruche populaire offrirait de précieux renseignements aux âmes d’élite qui recherchent les pures et nobles jouissances.

Un dernier mot, monsieur.

Comme vous avez été de moitié dans mon œuvre par l’immense publicité que vous lui