Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/294

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XVII.


Sur cette heureuse plage où l’espérance brille,
Moi, je courais déjà vers Rodolphe et sa fille ;
Tant de les retrouver mon œil était certain.
Puis un couple d’amis, étoiles de la terre,
Traverse mon élan et parle avec mystère
De la perle de Gerolstein.

Marie, elle répand les bienfaits sur ses traces ;
Tout bénit ses vertus, tout adore ses grâces.
Ce culte universel, j’avais su le prévoir :
Mais ce n’est point assez que le monde l’encense ;
Après tous les ennuis d’une si longue absence,
J’ai tant besoin de la revoir !

Marie, où la trouver ? dites, je vous supplie
Marie, à Gerolstein on l’appelle Amélie.
— Sous ce titre nouveau l’aimerons-nous toujours ?
— Toujours elle sera digne de nos louanges ;
Toujours on la prendrait pour une sœur des anges
Ou pour la reine des amours.