Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/307

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sique, un élancement profond, incisif, pénétrant, qui lui arracha un cri sourd.

Jusqu’alors son âme seule avait souffert, parce que jusqu’alors il n’avait songé qu’à la sainteté des devoirs outragés.

Son impression fut si cruelle qu’il put à peine dissimuler l’altération de sa voix pour parler au cocher, en soulevant à demi le store.

— Tu vois bien cette dame en châle bleu et en chapeau noir, qui marche le long du mur ?

— Oui, bourgeois.

— Marche au pas, et suis-la… Si elle va à la place des fiacres où je t’ai pris, arrête-toi, et suis la voiture où elle montera.

— Oui, bourgeois… Tiens, tiens, c’est amusant !

Madame d’Harville se rendit en effet à la place de fiacres et monta dans une de ces voitures.

Le cocher de M. d’Harville la suivit.

Les deux fiacres partirent.