Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/36

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d’Harville ont droit à la bienveillance de S. A.… Ainsi c’est non moins à ses malheurs et à ses vertus qu’à cette parenté que la pauvre madame Georges a dû les incessantes bontés de S. A.

— Madame Georges ! La femme de Duresnel ! Le forçat surnommé le Maître d’école ? — s’écria le baron.

— Oui…, la mère de ce François-Germain que nous cherchons et que nous trouverons, je l’espère…

— Elle est parente de M. d’Harville ?

— Elle était cousine de sa mère et son intime amie. Le vieux marquis avait pour madamme Georges l’amitié la plus dévouée.

— Mais comment la famille d’Harville lui a-t-elle laissé épouser ce monstre de Duresnel, mon cher Murph ?

— Le père de cette infortunée, M. de Lagny, intendant du Languedoc avant la révolution, possédait de grands biens ; il échappa à la proscription. Aux premiers jours de calme qui suivirent cette terrible époque, il s’occupa de marier sa fille. Duresnel se présenta ; il appartenait à une excellente famille parle-