tristesse doit vous paraître de l’ingratitude !
Madame Georges allait rassurer la Goualeuse, lorsque Claudine entra, après avoir frappé à la porte.
— Que voulez-vous, Claudine ?
— Madame, c’est Pierre qui arrive d’Arnouville dans le cabriolet de madame Dubreuil ; il apporte cette lettre pour vous, il dit que c’est très-pressé.
Madame Georges lut tout haut ce qui suit :
— « Ma chère madame Georges, vous me rendriez bien service et vous pourriez me tirer d’un grand embarras en venant tout de suite à la ferme ; Pierre vous emmènerait et vous reconduirait cette après-dînée. Je ne sais vraiment où donner de la tête, M. Dubreuil est à Pontoise pour la vente de ses laines ; j’ai donc recours à vous et à Marie. Clara embrasse sa bonne petite sœur et l’attend avec impatience. Tâchez de venir à onze heures pour déjeuner.