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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/200

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— Agissez comme si vous attendiez une femme, ma chère madame Dubreuil ; si c’est un homme, il ne s’en trouvera que mieux.

— Vous avez raison… toujours raison…

Une servante de ferme vint annoncer que le déjeuner était servi.

— Nous déjeunerons tout à l’heure — dit madame Georges ; — mais, pendant que je vais écrire la liste de ce qui est nécessaire, faites prendre la mesure des trois pièces en hauteur et en étendue, afin qu’on puisse d’avance disposer les rideaux et les tapis.

— Bien, bien… je vais aller dire tout cela à notre prend-garde-à-tout.

— Madame, reprit la servante de ferme — il y a aussi là cette laitière de Stains : son ménage est dans une petite charrette traînée par un âne !… Dame… il n’est pas lourd, son ménage !

— Pauvre femme !… — dit madame Dubreuil avec intérêt.

— Quelle est donc cette femme ? — demanda madame Georges.