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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/25

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— Heureusement — dit celui-ci — qu’il n’y a pas loin et que la route est sûre…

— Comme il est un peu plus tard aujourd’hui que les autres jours — reprit madame Georges — voulez-vous que quelqu’un de la ferme aille avec vous, Marie ?

— On me prendrait pour une peureuse… — dit Marie en souriant. — Merci, madame, ne dérangez personne pour moi ; il n’y a pas un quart d’heure de chemin d’ici au presbytère… je serai de retour avant la nuit…

— Je n’insiste pas, car jamais, Dieu merci ! on n’a entendu parler de vagabonds dans ce pays.

— Sans cela, je n’accepterais pas le bras de cette chère enfant — dit le curé — quoiqu’il me soit d’un grand secours.

Bientôt l’abbé quitta la ferme, appuyé sur le bras de Fleur-de-Marie, qui réglait son pas léger sur la marche lente et pénible du vieillard.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quelques minutes après, le prêtre et la Goualeuse arrivèrent auprès du chemin creux où étaient embusqués le Maître d’école, la Chouette et Tortillard.