Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/263

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commencée, monseigneur… par une généreuse action.

» D’Orbigny-d’Harville.

» P. S. Ne prenez pas la peine de me répondre, monseigneur ; je serai chez moi toute la soirée. »

Rodolphe, heureux d’avoir rendu à madame d’Harville un service éminent, regrettait pourtant l’espèce d’intimité forcée que cette circonstance établissait tout à coup entre lui et la marquise.

Incapable de trahir l’amitié de M. d’Harville, mais profondément touché de la grâce spirituelle et de l’attrayante beauté de Clémence, Rodolphe, s’apercevant de son goût trop vif pour elle, avait presque renoncé à la voir après un mois d’assiduités.

Aussi se rappelait-il avec émotion l’entretien qu’il avait surpris à l’ambassade de *** entre Tom et Sarah… Celle-ci, pour motiver sa haine et sa jalousie, avait affirmé, non sans raison, que madame d’Harville ressentait toujours presque à son insu une sérieuse af-