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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/289

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d’une jeune femme pour lui inspirer le désir de s’enfermer avec lui dans un complet isolement.

— Aussi, monseigneur, puisque mon père se trouve heureux, je n’aurais peut-être pas à me plaindre de madame Roland ; mais son odieuse conduite envers ma mère… mais la part malheureusement trop active qu’elle a prise… à mon mariage, causent mon aversion pour elle — dit madame d’Harville après un moment d’hésitation.

Rodolphe la regarda avec surprise.

M. d’Harville est votre ami, monseigneur — reprit Clémence d’une voix ferme. — Je sais la gravité des paroles que je viens de prononcer… Tout à l’heure vous me direz si elles sont justes. Mais je reviens à madame Roland, établie auprès de moi comme institutrice, malgré son incapacité reconnue. Ma mère eut, à ce sujet, une explication pénible avec mon père, et lui signifia que, voulant au moins protester contre l’intolérable position de cette femme, elle ne paraîtrait plus désormais à table si madame Roland ne quittait